Paradise Lost + My Dying Bride + Anathema @ Paris, Bataclan, 18/09/2008
Anathema
Arrivé sur place un peu après le début du concert, je m’installe dans le fond de la salle, déjà bien remplie. Sur la scène, Anathema fait son show. Dans les lumières douces et obscures, parfaitement adaptées aux tempos lents et mélancoliques, le groupe britannique conquiert le public. D’emblée, le ton est donné. Ce soir ce sera triste et douloureux, bienvenue dans le monde du doom.
Alternant les guitares électriques et acoustiques, la musique de ce groupe culte prend aux tripes, les ambiances données par le clavier remplissent l'atmosphère de nappes mélodiques mélancoliques. La voix de Danny fait trembler d’émotions tout le Bataclan.
Les passages heavy, les solos de Vincent font remuer gentiment la foule, l'ambiance chauffe progressivement.
Des titres magnifiques sont joués, « A Dying Wish », « Sleepless », etc, et aussi « Flying », une de mes préférées (« back down to heeeeeell ! »).
Leur prestation est plus belle qu’au Hellfest, je pense que leur show est plus adapté aux petites scènes obscures qu’aux festivals plein air... Dans la salle il fait très chaud (c’est toujours le cas au Bataclan), même si le public n'est pas très agité. Avec un très bon accueil des Parisiens, Danny remercie le public avec quelques mots en français.
Vincent finira le concert par un slam non désiré, il s’est fait happer par les gens lorsqu’il s'est approché pour serrer les mains !
J’ai découvert ce groupe alors que je n'avais même pas quinze ans (je m’en souviens, j’étais au collège), c’est toujours un immense plaisir de les voir sur scène, les frères Cavanagh assurent grave !
Après Anathema, il y a eu beaucoup de mouvements dans la fosse, les gens allaient sans doute boire une bière. J'aurais pu me rapprocher, mais de l'estrade où j'étais, bien que loin de la scène, j'avais une super vue dégagée. J’attends donc le groupe suivant…
My Dying Bride
Déja qu’avec Anathema, l’ambiance générale n'était pas super festive et joyeuse, avec My Dying Bride on touche le fond (et on creuse encore). Les riffs lents, lourds et ténébreux nous plongent dans le monde obscur du groupe. Le chant d’Aaron est froid, glacial même, lancinant, émouvant, et n'inspire que douleur, mort et désolation. Les effets d’écho et de réverbération dans sa voix renforcent ces sensations.
Sa voix death gutturale assombrit la musique et renforce la puissance des passages rapides de leur doom-death. Ses gestes, ses expressions et ses regards glaceraient le sang du pauvre quidam ignorant les aspects doomissimes du groupe. Dans son rôle impeccable de frontman, son côté théâtral ressort en apothéose sur le tube « The cry of mankind » : agenouillé, on dirait qu’il est au bord de s'ouvrir les veines…
Les autres musiciens sont un peu plus mis en retrait : la bassiste est un peu « absente », les guitaristes se contentent de gratter leurs cordes. On remarque cependant la présence d’une violoniste-claviériste, dont les cris plaintifs du violon donne un aspect plein de détresse et de désespoir, j'adore !
Les lights sont magnifiques, il n’y a pas trop de fumée, visuellement c’est superbe.
Heureusement, personne ne s'est tiré une balle après le concert, même après cette grande leçon de doom. Là aussi, ce groupe est à voir dans une petite salle sombre, même si leur prestation au Hellfest était honorable.
Paradise Lost
Finalement, je me rends compte que c'est la tête d'affiche que je connais le moins ! Ce groupe britannique gothic-doom-death est cependant très populaire auprès des Français, venus nombreux (le concert était annoncé complet depuis longtemps) pour les acclamer.
Sur une intro de Dead Can Dance, les musiciens entrent sur scène.
Au début je pensais qu'il y avait des problèmes de micro, mais non, c'est la voix de Nick Holmes qui est comme ça. Spéciale, aiguë, hachée, parfois un peu trop "enrobée", irrégulière. Il faut s’y habituer, j’avoue que ça m’a demandé un certain temps d’adaptation.
Le guitariste soliste (Greg Mackintosh, guitariste-compositeur) est gaucher, ils nous balance des flots de mélodies en pleine face, le public réagit bien.
Peut-être du fait que je ne connaisse pas les chansons, j'ai trouvé leurs morceaux longs et répétitifs. J'ai beaucoup de mal avec la voix du chanteur, ça a du mal à passer. En revanche, la musique, bien que lente et molle, est vraiment intéressante. On regrette cependant l’absence de clavier, ils utilisent des samples.
Le public est calme et attentif, certains semblent connaître par cœur tous les morceaux. Sur les passages rapides, quelques mini pogos sont parfois lancés, mais se tarissent très vite. Moment rigolo : un slammer n'a pas eu beaucoup de succès et s'est lamentablement écrasé comme une merde au milieu de la fosse... !
Les titres tels que « As I die », « One Second », « The Last Time » font remuer les foules. Le concert s’interrompt un peu brusquement, le groupe revient en rappel pour trois titres supplémentaires.
Je n’ai pas spécialement accroché à Paradise Lost, j’ai nettement préféré les premières parties ! M’enfin dans l’ensemble c’était une super soirée.
Anathema
Arrivé sur place un peu après le début du concert, je m’installe dans le fond de la salle, déjà bien remplie. Sur la scène, Anathema fait son show. Dans les lumières douces et obscures, parfaitement adaptées aux tempos lents et mélancoliques, le groupe britannique conquiert le public. D’emblée, le ton est donné. Ce soir ce sera triste et douloureux, bienvenue dans le monde du doom.
Alternant les guitares électriques et acoustiques, la musique de ce groupe culte prend aux tripes, les ambiances données par le clavier remplissent l'atmosphère de nappes mélodiques mélancoliques. La voix de Danny fait trembler d’émotions tout le Bataclan.
Les passages heavy, les solos de Vincent font remuer gentiment la foule, l'ambiance chauffe progressivement.
Des titres magnifiques sont joués, « A Dying Wish », « Sleepless », etc, et aussi « Flying », une de mes préférées (« back down to heeeeeell ! »).
Leur prestation est plus belle qu’au Hellfest, je pense que leur show est plus adapté aux petites scènes obscures qu’aux festivals plein air... Dans la salle il fait très chaud (c’est toujours le cas au Bataclan), même si le public n'est pas très agité. Avec un très bon accueil des Parisiens, Danny remercie le public avec quelques mots en français.
Vincent finira le concert par un slam non désiré, il s’est fait happer par les gens lorsqu’il s'est approché pour serrer les mains !
J’ai découvert ce groupe alors que je n'avais même pas quinze ans (je m’en souviens, j’étais au collège), c’est toujours un immense plaisir de les voir sur scène, les frères Cavanagh assurent grave !
Après Anathema, il y a eu beaucoup de mouvements dans la fosse, les gens allaient sans doute boire une bière. J'aurais pu me rapprocher, mais de l'estrade où j'étais, bien que loin de la scène, j'avais une super vue dégagée. J’attends donc le groupe suivant…
My Dying Bride
Déja qu’avec Anathema, l’ambiance générale n'était pas super festive et joyeuse, avec My Dying Bride on touche le fond (et on creuse encore). Les riffs lents, lourds et ténébreux nous plongent dans le monde obscur du groupe. Le chant d’Aaron est froid, glacial même, lancinant, émouvant, et n'inspire que douleur, mort et désolation. Les effets d’écho et de réverbération dans sa voix renforcent ces sensations.
Sa voix death gutturale assombrit la musique et renforce la puissance des passages rapides de leur doom-death. Ses gestes, ses expressions et ses regards glaceraient le sang du pauvre quidam ignorant les aspects doomissimes du groupe. Dans son rôle impeccable de frontman, son côté théâtral ressort en apothéose sur le tube « The cry of mankind » : agenouillé, on dirait qu’il est au bord de s'ouvrir les veines…
Les autres musiciens sont un peu plus mis en retrait : la bassiste est un peu « absente », les guitaristes se contentent de gratter leurs cordes. On remarque cependant la présence d’une violoniste-claviériste, dont les cris plaintifs du violon donne un aspect plein de détresse et de désespoir, j'adore !

Les lights sont magnifiques, il n’y a pas trop de fumée, visuellement c’est superbe.
Heureusement, personne ne s'est tiré une balle après le concert, même après cette grande leçon de doom. Là aussi, ce groupe est à voir dans une petite salle sombre, même si leur prestation au Hellfest était honorable.
Paradise Lost
Finalement, je me rends compte que c'est la tête d'affiche que je connais le moins ! Ce groupe britannique gothic-doom-death est cependant très populaire auprès des Français, venus nombreux (le concert était annoncé complet depuis longtemps) pour les acclamer.
Sur une intro de Dead Can Dance, les musiciens entrent sur scène.
Au début je pensais qu'il y avait des problèmes de micro, mais non, c'est la voix de Nick Holmes qui est comme ça. Spéciale, aiguë, hachée, parfois un peu trop "enrobée", irrégulière. Il faut s’y habituer, j’avoue que ça m’a demandé un certain temps d’adaptation.
Le guitariste soliste (Greg Mackintosh, guitariste-compositeur) est gaucher, ils nous balance des flots de mélodies en pleine face, le public réagit bien.
Peut-être du fait que je ne connaisse pas les chansons, j'ai trouvé leurs morceaux longs et répétitifs. J'ai beaucoup de mal avec la voix du chanteur, ça a du mal à passer. En revanche, la musique, bien que lente et molle, est vraiment intéressante. On regrette cependant l’absence de clavier, ils utilisent des samples.
Le public est calme et attentif, certains semblent connaître par cœur tous les morceaux. Sur les passages rapides, quelques mini pogos sont parfois lancés, mais se tarissent très vite. Moment rigolo : un slammer n'a pas eu beaucoup de succès et s'est lamentablement écrasé comme une merde au milieu de la fosse... !
Les titres tels que « As I die », « One Second », « The Last Time » font remuer les foules. Le concert s’interrompt un peu brusquement, le groupe revient en rappel pour trois titres supplémentaires.
Je n’ai pas spécialement accroché à Paradise Lost, j’ai nettement préféré les premières parties ! M’enfin dans l’ensemble c’était une super soirée.